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Seul un grand terroir peut
Produire un grand vin

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une démarche
environnementale
et écologique

Un vignoble
AU COEUR
DE LA FORÊT

Au Domaine de Chevalier, la cohabitation historique de la vigne et de la forêt est un atout naturel majeur.
Protégé par son vaste écrin boisé, vierge de toute influence extérieure, le vignoble bénéficie en effet d’un microclimat et d’une biodiversité qui conjuguent leurs bienfaits pour créer un écosystème de grande qualité.

C’est grâce à la connaissance profonde de l’identité de notre terroir, avec ses sols pauvres et complexes, son environnement particulier, que nous avons pu mettre en place les données d’une production d’excellence. A Chevalier, l’écosystème du domaine est à la fois un facteur naturel d’équilibre et le déclencheur d’une réflexion à long terme, inscrite dans les gènes d’une philosophie de la terre…

UNE DÉMARCHE
ÉCOLOGIQUE
AU LONG COURS

Depuis l’origine, le terroir de Chevalier n’a jamais eu à pâtir d’interventions nocives, de celles qui peuvent altérer plus ou moins durablement la santé de la plante et l’équilibre des sols, tels le désherbage ou le recours à des engrais chimiques. Parallèlement, l’évolution technologique est sous-tendue par un raisonnement écologique permanent :

  • Tisanes et décoctions (+) Prêle, ortie, osier et diverses préparations visent à stimuler l’immunité de la plante.
  • Défense naturelle et résilience écologique(+) Inscrit dans le contexte de la culture biologique et de la biodynamie, un ensemble d’interventions prophylactiques minutieuses tend à prévenir les maladies cryptogamiques.
  • Semis dans le rang(+) Choisis en fonction des saisons et de la nature des sols, les semis participent à la vie de la terre et de la faune microbienne en apportant matière organique, oxygène et azote naturel.
  • Précision du geste(+) Ni trop ni trop peu… Il s’agit d’intervenir avec mesure et précision, en temps et en heure, à la demande de la plante…
  • Influence de la forêt(+)Avec le microclimat et la biodiversité qu’elle induit, la forêt fait partie intégrante du terroir du Domaine de Chevalier.
  • Apiculteur au domaine(+) Thibault Chaumont exerce son métier d’apiculteur à Chevalier. Les ruches réparties sur l’ensemble du domaine produisent divers types de miel qui témoignent de la grande diversité florale et de la qualité biologique du milieu.
  • Chai à énergie positive(+) Depuis 2012, une grande part de la consommation électrique du domaine est produite sur place par une centrale solaire photovoltaïque.

Une étape fondamentale
Le choix
du bio

La généralisation, depuis 2021, de la bio et de la biodynamie sur l’ensemble des vignobles conduits par le Domaine de Chevalier est une étape décisive dans la voie tracée dès 2010. Cette évolution fondamentale, fruit d’une réflexion approfondie de longue date et d’une mise en place progressive, constitue en effet une avancée irréversible menant à la certification bio de l’ensemble de notre production dès 2023.

Le choix de la culture biologique et de la biodynamie ne peut pas être un engagement anodin. C’est une démarche complexe, parsemée de doutes, de remises en question, dont l’efficacité est le fruit d’une relation intime avec la plante et son environnement. Elle nécessite cette sensibilité particulière, ce regard permanent, qui seuls permettent de s’ouvrir à la vie de la nature et à l’âme d’un terroir. C’est indéniablement une approche difficile, dans la durée, une remise en cause permanente.
Mais, humblement, on progresse sans cesse…

Le plus grand vin de ma vie,
c’est celui que je ferai demain…

La terre de
Chevalier

On pourrait penser du terroir de Chevalier qu’il est difficile, capricieux…
Mais il est exceptionnel et capable d’engendrer une récolte d’une remarquable précocité pour peu que l’on ait à cœur de le traiter avec les égards qu’il mérite… On peut dire d’ailleurs qu’un grand vin naît toujours dans des conditions extrêmes, sur un terroir difficile, et même, paradoxalement, que c’est de ce caractère difficile qu’il tire sa grandeur…
En réalité, un grand terroir donne un grand vin là où rien d’autre ne pousse que la vigne.
Et j’ajouterais que seul le choix de la bio et de la biodynamie est capable d’en extraire la quintessence

L’influence marquée
de la forêt

La connaissnace intime
du terroir

Un vignoble en evolution
permanente

En accentuant les contrastes thermiques, cet environnement crée en période chaude un effet de serre qui favorise la maturation du raisin. En sens inverse, il accentue en période froide, les risques de gel. Concernant ce problème, nous avons pris un certain nombre de mesures qui ont permis de réduire efficacement les risques, au premier rang desquelles l’installation progressive de tours antigel depuis 1982…
Il reste que, parfaitement isolé, sans voisin immédiat, le vignoble, d’un seul tenant, bénéficie d’un écosystème d’une grande qualité sans risque de contagion extérieure.
Les inconvénients traditionnellement liés à la monoculture, à savoir l’absence de diversité végétale de l’environnement, sont ici largement compensés par la présence bénéfique de la forêt qui joue ainsi un double rôle de protection écologique du milieu et de pourvoyeur de faune auxiliaire.

A Chevalier, c’est grâce à la connaissance de l’identité du terroir, avec ses sols pauvres et complexes, son environnement particulier, que nous avons pu mettre en place les données d’une production d’excellence : gestion de l’hydromorphisme avec le perfectionnement du système de drainage, haute densité de plantation, présence majoritaire du cabernet sauvignon pour les vins rouges, du sauvignon pour les blancs, et aussi recherche continue de mise en adéquation des cépages aux terroirs en fonction de l’évolution climatique…

Le domaine couvre une centaine d’hectares dont 70 sont plantés de vignes réparties en 60 hectares de vignes rouge et 7 de vignes blanches. Seulement 7 hectares de vignes blanches direz-vous ? La raison en est que les choix de vinification du vin blanc à Chevalier sont incompatibles avec une production importante.
Les choix opérés sur le vignoble font l’objet d’une recherche permanente afin d’optimiser sans cesse les rapports sol / plante.

une gestion
affinée

Pour ce qui est de la densité du vignoble, la qualité du terroir nous a conduit à perpétuer l’option optimale de 10.000 pieds par hectare, à l’instar des plus grands crus (la moyenne de l’appellation étant de 6.500 pieds). Cette formule crée une grande compétition entre les ceps qui, à l’heure de la récolte, livrent en faible quantité des raisins à peau riche en couleur, en arômes et en tanins. Elle permet une parfaite maturation du fruit qui s’effectue de façon homogène, et lui donne ce regain de complexité nécessaire à l’élaboration de grands vins de garde.

Quant à l’encépagement, là encore c’est la haute aptitude viticole de ce terroir graveleux qui nous a donné la possibilité de faire une place de choix aux deux cépages rois que sont le cabernet sauvignon pour les vins rouges et le sauvignon pour les blancs.

Cépages
blanc

Sauvignon blanc 70 %
Sémillon 30 %

Cépages
rouge

Cabernet sauvignon 65 %
Merlot 30 %
Petit verdot 3 %
Cabernet franc 2 %

Chaque parcelle, chaque pied de vigne est différent et en conséquence, traité comme tel. Pour les vignerons que nous sommes, l’approche fondamentale du vignoble, c’est l’observation permanente, au jour le jour. Chaque parcelle reçoit des apports nutritionnels et des traitements qui correspondent à la nature de ses besoins spécifiques, tels que nous les constatons…

Notre démarche est profondément écologique…